Au musée d'art pré-colombien à Santiago.
Depuis la chambre de l'hôtel. Pour un peu, on se croirait à la Part-Dieu.
La Moneda, le palais présidentiel
Un foutu grand drapeau
Le Mercado Central
Chirimoya, again.
Plaza de Armas, avec la cathédrale métropolitaine, au fond.
Photo prise en 2010, si si.
A l'aéroport, l'annonce la plus déprimante de la journée: the last Pisco Sour.
On n'a pas si mal dormi dans notre comique chambre d'hôtel lunettes fumées grosses moustaches. On a décidé de se lever tôt pour profiter un peu de la journée avant de prendre la route de l'aéroport. Il fait déjà chaud quand on part, et l'on a de plus en plus de mal à se dire qu'on va débarquer à Paris avec un bon 3°C.
On prend le métro pour descendre à La Moneda. On fait le tour du fameux bâtiment présidentiel, théâtre d'un des épisodes les plus dramatiques de l'histoire contemporaine du pays: Allende, alors président, avait été poussé au suicide par l'assaut mené par l'armée contre la Moneda.
On fait un bon tour à pied dans le quartier. Ce que l'on en voit ne permet pas vraiment de déceler une particularité architecturale particulière. On veut absolument aller visiter le musée d'art pré-colombien, dont on nous a dit le plus grand bien. Un peu difficile à trouver, il ne nous déçoit pas: la collection permanente comprend des objets de toutes les cultures natives d'Amérique Centrale et du Sud. C'est parfait pour nous, Occidentaux, un peu paumés entre les périodes et aires géographiques de tous ces peuples: des Incas aux Mapuches, des Olmèques aux Aztèques…C'est un musée qu'on aimerait plus grand encore: masques d'or, statues mortuaires géantes, céramiques magiques. Les explications sont limpides, on en apprend énormément. J'aurais aimé aussi qu'un catalogue de la collection permanente existe, j'aurais été prêt à me charger un peu plus pour le ramener.
On continue direction la Plaza de Armas, la place la plus connue de la ville: Cathédrale, Poste Centrale, palmiers et aussi kiosque sous lequel des parties d'échecs s'improvisent et attirent beaucoup de badauds. On emprunte les rues très commerçantes du "Downtown". Ces axes-là ont beaucoup en commun avec nos villes européennes. Dès que l'on s'approche du Mercado Central, cela devient plus populaire, beaucoup moins moderne, et l'on croise pas mal de devantures qui n'auraient pas dépareillé dans les années 70. Le marché couvert est une de ces grandes halles avec verrière à structure métallique, c'est beau de voir tous ces poissons, tous ces fruits de mer, ces fruits et légumes. On achète un chirimoya frais, que l'on demande à se faire couper: ce fruit typique du Chili et du Pérou est consommé partout et tout le temps, sous toutes ses formes. C'est délicieux. On traîne un peu, on trouve un magasin de chapeaux à l'ancienne, et Géraldine veut sacrifier à sa tradition personnelle.
On continue la promenade avant de se diriger vers le métro de nouveau. Ce qui est pas mal, c'est que le tarif varie en fonction de l'heure: creuse ou de pointe, donc les tickets sont plus ou moins cher. On retourne vers Providencia, dont les quelques terrasses sont toujours aussi pleines. Il fait vraiment chaud et on en profite bien, sachant ce qui nous attend. Notre taxi pour l'aéroport nous attend, et il conduira à la chilienne: à fond. On verra sur le chemin des quartiers typiques de ce que l'on a pu voir des coins populaires des villes que nous avons pu traverser: pas de barres d'immeubles, mais des étendues sans fin de bicoques basses aux toits de tôle, qui bordent des rues défoncées voire non goudronnées. Il n'y a pas que des riches, même à Santiago.
Au dut free de l'aéroport, on achètera noter obligatoire bouteille de Pisco, histoire de prolonger la fête. Dernier plaisir du voyage: la traversée des Andes en avion, par temps clair. C'est très impressionnant. Je rechercherai le nom de ces sommets que nous avons survolés, au rang desquels le plus hauts d'entre eux, l'Aconcagua.
Le reste du vol est long, très long, et je retrouve mes deux plaisirs de l'avion: le moment où l'on est arrivé, et celui où l'on récupère ses bagages, tous ses bagages. On est mortibus, impossible de dormir de la nuit. On plaint beaucoup ceux qui prennent leur correspondance: les moins malchanceux vont à Helsinki, les autres à Manille, via Hong-Kong…
On est groggys, pas encore remis de cette orgie de paysages magnifiques que nous avons traversés pendant 3 semaines.
On remercie encore tous ceux qui ont rendu ceci possible, et l'on ne regrette pas du tout d'avoir choisi de se faire offrir un voyage franchement inoubliable, le plus beau que l'on ait fait. Il nous accompagnera très longtemps, c'est certain.
il nous accomagnera aussi un peu, c'etait vraiment tres sympa de nous faire partager, pour un peu je partirai la de suite
RépondreSupprimermerci pour le partage et bon courage pour l'hiver...
j'adore les statues on se croirait dans tintin et l'oreille cassée !
RépondreSupprimeraaa je crois qu'à La part dieu il y a moins d'arbre et moins de soleil !! alors tu as vécu à Lyon c'est cool ! moi aussi !!
Merci Roca, ça y est nous sommes rentrés à Paris et aujourd'hui c'était la reprise de travail, ce fut assez dur! Mais bon, on a encore des photos et des émotions à faire partager sur l'Argentine et le Chili et 3 semaines comme ça je veux bien retourner bosser pour faire un aussi beau voyage l'année prochaine.
RépondreSupprimer@ Mei-li, c'est moi qui ai vécu à Lyon pendant 2 ans et peut-être que nous y retournerons un de ces jours...
Merci de vos gentils messages, ça nous fait plaisir et ça nous encourage. ^^
Sincerement,vos photos sont magnifiques et j'ai hâte de vous voire pour que vous me racontiez votre periple!kiss
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