Flamant sur la laguna Chaixar, dans la réserve nationale "Los Flamingos"
Le Salar d'Atacama
A droite, le Licancabur. L'eau de la laguna Chaixa est un véritable miroir quand il n'y a pas de vent.
L'atterrissage d'un flamant andin, reconnaissable à sa queue noire. les autres sont occupés à manger ces micro-crevettes qui leurs donnent leur couleur.
Très régulièrement, les flamants nous passent au-dessus de la tête pour passer d'une partie de la lagune à une autre.
A Toconao, village des contreforts du Salar
Système d'irrigation qui permet au milieu du désert de trouver des jardins luxuriants dans ce village
Si vous regardez attentivement, le toit de l'église et sa porte sont en bois de cactus.
Lama dans son enclos. Les lamas sont domestiques, contrairement aux guanacos.
Sur le plateau surplombant la Vallée de la Mort
Les différentes couches géologiques sont très visibles.
Les gens sur la dune la surfent! Nous, on la dévalera en courant.
La nuit a été plutôt courte, malgré la fatigue, dur de s'endormir avec l'altitude. Grand bleu, bien évidemment. On se laisse porter vers le Salar d'Atacama, direction les lagunes Chaixa. Le salar est une immense étendue d'eau salée recouverte d'un mélange de sel et de terre. Ca et là, des lagunes, dont certaines servent de refuge aux flamants roses, qui bénéficient ici d'une réserve nationale. En chemin, on s'arrête dans le village de Toconao. Des rues de terre battue, des maisons de pierre de lave et de cendre. Et des jardins étonnamment luxuriants pour l'environnement, grâce à la présence d'un très ingénieux système d'irrigation, récupérant les eaux d'un torrent descendant des Andes alentour.
On profite de l'arrêt et de la promenade dans le village pour acheter des chapeaux qui nous couvrent nuque et tête. Il fait une drôle de chaleur, sur fond d'air d'altitude, le soleil cogne très fort et on boit encore comme des trous, en gardant cette impression de sécheresse. La moindre petite montée nous essouffle.
On redémarre après un coup d'oeil à l'église, aux portes de bois de cactus.
Le soleil près des lagunes Chaixa est encore plus difficile à supporter. Pas un point d'ombre, la réverbération du soleil sur le sel…Mais tout ceci est compensé par le spectacles de ces magnifiques flamants, qui bectent tranquillement leur micro-crevettes à deux pas de nous. Il y en a trois espèces, qui ne se différencient paraît-il que par la couleur de leurs genoux et leur taille…Très bizarre… Ils passent au-dessus de nos têtes de temps en temps pour aller chercher leur nourriture dans la lagune voisine. Leur reflet est parfait dans les eaux salées, c'est fascinant. Au loin le Licancabur, volcan inactif au cône parfait, à cheval entre le Chili et la Bolivie, et qui culmine à près de 6000m, et le Lascar (lol), volcan très actif, dont on peut apprécier une photo de la dernière éruption. Ce qui est très surprenant, c'est l'absence de neige à ces altitudes, et aussi l'impression de pouvoir toucher ou accéder facilement à ces géants qui rendent 1000 bons mètres au Mont Blanc! Le fait d'être déjà à 2 500 m explique peut-être cette impression trompeuse. Pour l'absence de neige, nous sommes juste au nord du tropique du Capricorne, les températures ne permettent peut être pas la présence de neiges éternelles. On reste jusqu'à ce que le soleil nous brûle. Petit apéro sur la terrasse abritée des rangers du parc, puis retour et déjeuner. Puis glandouille avant l'excursion du soir, vers la Vallée de la Mort. Le nom viendrait d'une prononciation défectueuse, qui a conduit les Indiens à confondre Marte et Muerte. En fait, il s'agirait plutôt de la vallée de Mars, car le paysage ici est vraiment spécial. On commence par monter au sommet de la vallée, dans le vent et le sable. Le paysage est à la hauteur. Après 45 min de marche, on a gagné le droit de dévaler une immense dune, tellement haute que l'on n'en aperçoit plus le sommet une fois en bas. Ce paysage de pitons et de canyons est extraordinaire, mais il commence déjà à faire nuit et personne n'a envie de traîner dans le coin. Une demi-bière chacun dans la voiture nous fera bien tourner la tête. On est encore une fois bien crevés. On regarde sans envie les courageux retraités qui sortent faire un tour dans le village.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire