samedi 6 novembre 2010

Jour 8 - Los Glaciares: Lago Argentino et ses glaciers


L'entrée du glacier Upsala, bouchée par les icebergs

Ce n'est pas la ligne d'horizon, mais l'Upsala, à 20 km de distance...

Vue panoramique du glacier Spegazzini (cliquez pour agrandir)

Idem

Icebergs again





Le vent est glacial sur le lac, qui est entre 2 et 5°C toute l'année

Le fameux "ice milk" de l'eau du lac


Perito Moreno!

La poseuse de la journée, avec un bloc de glace pêché dans l'eau par les marins du bateau


El Condor Pasa :)

On essaie de se coucher tôt pour dormir au moins un minimum mais le réveil à 06h20 est quand même dur! On fonce au petit déj et déjà presque le car nous attend en bas de l'hôtel. On fait comme d'habitude le tour des hôtels mais contrairement au jour précédent on ne récupère que des Français et là nous nous rendons très vite compte que nous avons tiré le gros lot : le sosie de Marius dans les Bronzés font du ski, l'accent marseillais en plus! Une heure environ de bus plus tard, j'ai déjà fait une bonne sieste, histoire de compléter la nuit.
On embarque dans un catamaran moderne, direction le parc des Glaciers par le bras nord. On commence par le plus grand, l'Upsala et ses 60km de long. Cyril pensait hier que le Perito Moreno était le plus étendu des 300 glaciers du parc, il s'est trompé! L'Upsala est presque 3 fois plus grand...Malheureusement, les icebergs qui se détachent du glacier empêchent de l'approcher de très près. On est donc bloqué par une mer de glace. Je vais dehors, à l'avant du bateau, et je me prends une petite vague sur le visage qui me réveille tout à fait. J'en ai plein les lunettes. Il fait très froid. Le vent est glacial quand le bateau avance. Les icebergs donnent envie de les soulever pour se rendre compte de leur vraie taille. Ils sont déjà impressionnants comme ça mais on sait qu'on n'en voit que 10 à 15%, ce qui correspond à un corps humain immergé dans l'eau et dont on ne verrait que la tête. La palette de blancs-gris-bleus est remarquable. Certains bleus font penser à des bonbons à la menthe, d'autres à des lagons. Plus le bleu est intense, plus la neige qui compose la glace a été compactée. On en prend plein les mirettes, et ce n'est que le début.
On revient sur nos pas et on se dirige vers la branche du lac qui conduit au glacier Spegazzini. Ce dernier ne mesure "que" 25 km de long. Vu du bateau, il est moins imposant que le Perito Moreno. Mais c'est celui qui a la façade la plus haute de tous les glaciers du parc: de 80 à 135 m! On se sent tout petit, une crotte de nez au pied de ces géants.
Le temps a changé au moins 4 ou 5 fois depuis notre départ. On a commencé sous un ciel très gris, et au fur et à mesure, le ciel s'est éclairci et nous a permis d'apprécier au mieux notre croisière, qui continue jusqu'au Perito Moreno. La guide, qui parle espagnol, anglais et français commence sérieusement à me taper sur le système. Pour les descriptions, elle ne connaît qu'un verbe "apprécier": "sur la droite vous pouvez apprécier...derrière vous, vous pouvez apprécier...".
Du Spegazzini au Perito Moreno, il y a 1h40 de trajet, que nous passerons à nous jeter sur notre lunch-box achetée la veille, et à écraser.
On est presque blasés de revoir le Perito Moreno. On arrive face à lui par la branche nord, alors qu'hier nous avons navigué sur son côté sud. "Presque" parce qu'il est difficile de s'habituer complètement. Pourtant, en bateau, on manque de perspective pour l'apprécier totalement: on n'en voit "que" la façade, mais on peut pas sentir sa masse, car on ne voit pas sa longueur ou sa largeur complète.
A chaque approche de glacier, tous les passagers se jettent vers l'extérieur pour photographier et filmer pendant des heures. On nous demande au moins une demi-douzaine de fois de prendre certains couples en photo devant les glaciers.
Sur le chemin du retour, on a la chance de pouvoir admirer un condor adulte. Lorsqu'il déploie ses ailes, c'est l'oiseau terrestre qui a la plus grande envergure au monde: plus de 3m. Il peut mesurer 1m de haut.
En dessous d'où il est posté, on aperçoit une vache morte au bord de l'eau, dont on se demande comment elle a atterri ici, au milieu de nulle part. La guide nous dit qu'il y a des vaches sauvages dans les environs.
On termine nos 7 heures de navigation par un retour au port, pendant lequel on s'endormira de nouveau.
Pour information, Marius trouve qu' "il y a plus de flamants roses en Camargue", et que "maintenant qu'ils ont tout déboisé dans le coin (c'est-à-dire toute la Patagonie...) pour faire du bois de chauffage, ils vont devoir tout replanter".

A partir de demain, on va devoir se passer d'internet et de toute communication extérieure, car on part pendant 4 jours dans le Parc National de Torres del Paine, première étape chilienne de notre voyage.
Le prochain post attendra donc mercredi, si tout va bien!
A plus tard tout le monde.

4 commentaires:

  1. waouu c'est magnifique !! Upsala, c'est en Suède ? C'est le même nom !

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  2. @ Mei-li, le glacier est bien en Argentine, mais il a été effectivement été baptisé d'après la ville de Suède ;)

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  3. pouahhhhh les glaciers <3 !!! je vous envie !!!!

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