mercredi 25 janvier 2012

Floride - jour 4: des Everglades à Naples



Les Everglades, refuge de la panthère de Floride






Grande aigrette






plage privée des alligators




Sac à mains + santiags + ceinture, en libre service, après vous.



Tortue à ventre rouge de Floride




Le sawgrass





Ibis blanc



Pivert à ventre rouge



Gallinule violacée





Une petite baignade, quelqu'un? Je suis sûr qu'elle est bonne




Anhinga



Coincoinus americanus





Cormoran à aigrettes



Héron noir?







Spanish moss




Palmier royal



Cyprès nains. Ils ne sont pas morts mais perdent leur aiguilles pendant la saison sèche






J'ai cru que j'allais dégueuler, là. Ces animaux sont fascinants mais écoeurants.





Big Cypress et son "strangler fig", ficus étrangleur qui se développe sur les autres arbres



Tree-hugger





Arbre fantôôôme ouuuuuuuhh




Un passereau quelconque



Bald eagle ou pyrargue à tête blanche (je suis fort, hein?)




Buse à épaulettes (je suis sûr que vous êtes impressionnés par mes connaissances hortico ornoti des oiseaux)



Pititaligator







Magique





La plage de Naples, sur le Golfe du Mexique



Y en a qui s'emmerdent pas









Manque plus qu'un cheval qui court et hop, pare-soleil de bagnole.









Là, c'est moi, avec mon plus beau sourire



Le décalage horaire a ses vertus: aucun problème pour se lever aux aurores (ce sera de moins en moins vrai au fil des jours...). Géraldine m'avertit que la journée va être difficile pour elle: la trouille qu'elle a eue la veille de l'alligator est encore bien vivace et sa plus grande peur est qu'un d'eux sorte de l'eau, la prenne sous le bras et l'emporte comme casse-dalle au fond de l'eau. Ca me fait bien marrer.

Pour ceux qui ne le savent pas, les Everglades sont un éco-système unique au monde, un immense marais alimenté uniquement par les généreuses eaux de pluie. Malheureusement, un plan d'urgence a dû être mis en place il y a quelques années car entre les besoins domestiques d'une population à la croissance exponentielle et les multiples gâchis du style golfs tous les deux kilomètres, l'être humain a une fâcheuse tendance à détourner une grande partie de l'eau nécessaire à la vie de cette région.

Le parc est si grand que ses entrées sont séparées de plus de 100 km les unes des autres...On prend la plus proche de Miami pour commencer. Comme ce n'est pas vraiment un milieu très accueillant pour l'homme (et encore, c'est la saison sèche, on évite donc les 40 espèces de moustiques recensées), pas 36 moyens de visiter: boardwalks (chemins de promenade en bois), canoë, et, de rares chemins de marche, quasiment uniquement dans le "sawgrass", la partie du parc qui ressemble un peu à la savane, avec de l'herbe coupante comme un rasoir.

Chaque "boardwalk" traverse un milieu différent: hammock, sawgrass, pinède, mangrove... Fabuleux, hyper bien foutu, comme toujours dans les parcs nationaux américains. Encore une fois peu de monde, à part à Anhinga Trail, et pour cause: on nous avait averti que les oiseaux étaient TRES présents, mais là, c'est incroyable: des avertissements sur le parking concernant les dommages aux voitures que peuvent causer les vautours aux immenses oiseaux qu'il faut parfois contourner pour avancer... Mon premier sursaut vient d'un alligator sur le bord du chemin. Finalement, Géraldine perd toute inhibition, alors que je suis de plus en plus écoeuré à leur vue. Impressionnant, mais on dirait un énorme lézard avec des putains de quenottes. Et ça pue. En continuant le chemin, on tombe sur une impasse où au moins 20 gators se font sécher au soleil, à 30 cm de nos pieds. Pouah! Quand ils ouvrent la gueule, ça fait bizarre... On a l'impression d'être dans un zoo tant les animaux sont nombreux et proches. En saison sèche, ils cherchent tous les points d'eau et sont donc beaucoup plus regroupés qu'en saison humide (en gros l'été et l'automne). On voit des trucs vraiment impressionnants.

Les autres boardwalks du coin sont superbes aussi, certains où l'on est seuls à se promener dans une végétation très dense qui fait penser à une jungle. Tout ça nous prend au moins 4 heures...Et l'objectif et de faire dans la foulée la route 41, dite Tamiami Trail, qui traverse le parc par le nord, de la côte est à la côte ouest de la Floride. Son nom vient d'ailleurs d'une contraction entre Tampa et Miami. Il nous faut pour ça ressortir du parc, rejoindre les banlieues ouest de Miami, les remonter et virer à gauche. En chemin, d'innombrables plantations de palmiers, des horticulteurs, des primeurs... tout ce qui bouffe la flotte des Everglades. La Tamiami est bordée d'un canal, le long duquel les alligators sont là aussi innombrables. Deux des grandes attractions des Everglades sont d'une part les Alligator Farms et les tours en airboat. Mais d'une part pourquoi diable payer pour voir des animaux que l'on peut observer à peu près partout dans le parc et se faire un tour dans un bateau si bruyant qu'ils donnent des bouchons d'oreille aux passagers? Sans compter qu'il fait fuir tout animal et qu'il pollue comme un pétrolier maltais?

Au nord ouest des Everglades se trouve le Big Cypress National Preserve, un parc là aussi impressionnant et très peu fréquenté car plus loin de Miami. Là encore, un très beau boardwalk (Big Cypress Bend), où l'on peut observer quelques uns des big cypress survivants à leur arrachage des années 40... Un attroupement devant l'accueil du parc: un gros alligator est sur la pelouse et les rangers tentent de l'attraper pour le relâcher ailleurs. Moment intéressant. Géraldine a complètement vaincu sa trouille et va toucher la bestiole. Eeeek, GROSS! Faut d'ailleurs bien se laver les mimines après. Salut les germes.

Le soleil descendant rend la route encore plus magique. On croise énormément d'arbres couverts de "spanish moss", ce lychen qui pendouille aux branches, exactement comme dans les films sur le bayou, tout ça. J'adore.

On arrive en fin de journée à Naples, ville balnéaire cosy sur la côte du Golfe du Mexique. On met tous nos "quarters" dans un parcmètre et on passe la dernière heure du jour sur la superbe plage, pour un coucher de soleil d'anthologie, qui fait la réputation du lieu. Quelques minutes après, des poissons volent sur l'eau, hop hop hop.

La ville collectionne les belles maisons et les restaurants ne sont pas donnés. Ayant passé la journée à marcher, on est restés en short et chaussures de marche. Chose improbable, on a l'air de deux péquenauds au milieu des fringants retraités en pantalon et dents blanches.

Certainement pas la ville la plus hype de Floride, mais calme et sympathique. Du coup, on se cale dans une pizzeria un peu minable, sans musique jazzy ni rien. La zone, quoi.

En revanche, notre motel est super chouette, avec piscine. On n'a pas tout foiré.

10 commentaires:

  1. Pititaligator je m'en remets pas!!!

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    1. Haha merde, ça veut dire que t'as pas aimé mon coincoinus ;)

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  2. comment t'es trop balaise !!! ... ces connaissances ornoti hortico ornoti des oiseaux ... je suis IMPRESSED ^_^
    la suite la suite la suite
    Anaïs

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    1. Bon, après, je suis moins impressionnant, je préfère te prévenir!

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  3. C'est bon pour la rétine...Merci

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  4. J'adore la grosse pintade arc-en-ciel.
    Et pour le pivert à ventre rouge, on te croit sur parole, vu qu'il est de dos. Hin hin hin.
    Enfin, c'est curieux, les poissons volants, on dirait de vrais oiseaux. Enfin j'dis ça....
    ;-)

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    1. Ah mais on les voit pas, en fait!! Effectivement si ce sont des poissons sur la photo en question, ils se débrouillent pas mal avec leurs nageoires haha.

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  5. sur la tête de mes gosses j'avais pas vu coincoinus, t'es con!

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  6. Le pititaligator et le pare soleil de bagnole m'ont bcp plu !
    Les photos sont vraiment chouette, bravo :)

    MissoDrey

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