jeudi 26 janvier 2012

Floride - jour 5: de Naples à Miami Beach




Croisière de luxe






Kro kro mignon












Attention aux lamantins, ils sont lents et curieux.






Balbuzard






Pélican blanc américain avec des potes






Américaine à poil rouge








Je vais pas insulter votre intelligence et vous dire que c'est un pêcheur...






Les barrières, c'est pour éviter qu'elles se fassent écraser, les panthères...






Ils se foutent pas de ta gueule, rapport aux animaux, au Corkscrew Swamp










Cyprès chauve, typique du "swamp"
















Anolis marron de Cuba
















Héron cendré






Anhinga






Un bel exemple de "strangler fig"








Ca donne moyen envie de se baigner, faut avouer












Arbre fantôôôôôme oouuuuuuuuh (running "gag")



Du mal à se lever ce matin... En route pour une partie du parc des Everglades que l'on n'a pas pu visiter hier: Ten Thousand Islands, près de la micro-ville d'Everglades City. C'est un coin qui comme son nom l'indique où la côte du Golfe du Mexique est couverte de toutes petites îles couvertes de mangrove. On a le choix entre un tour en bateau sur une rivière, dans la mangrove, ou au milieu des îles. Bah va pour les îles. Pas mal du tout. On traverse toute la Chokolosee Bay, où l'eau ne dépasse pas les 2m de profondeur, on serpente entre les îles et tout au bout, paf, à perte de vue, une mer étale, ça fait un drôle d'effet. Entre temps, plein d'ilôts où il serait bien compliqué de débarquer tant la végétation est dense. Quelques uns ont des plages naturelles. On croise quelques canoë, ce qui était mon plan de départ. Vu les distances, je suis bien content qu'on ait renoncé, même si on aurait pu naviguer au milieu des dauphins, qui suivent tous les bateaux qui passent, dont le nôtre. Petite déception, on n'aura pas vu de lamantin, dont la présence impose aux bateaux à moteur de naviguer très lentement. Ils sont curieux, ils s'approchent, et paf, collision. Ils ont d'ailleurs presque tous des cicatrices, ce qui permet aux rangers de les identifier. Curiosité, ils ne supportent pas l'eau trop fraîche. En-dessous d'en gros 19°C, ce qui arrive désormais de temps en temps à cause de l'affaiblissement du gulf stream, ils chopent des pneumonies et en meurent...

Sur le bateau, on croise des Québecois bien sympathiques dont un ornithologue amateur très intéressant, qui nous conseille absolument d'aller au Corkscrew Swamp. On avait bien prévu d'y aller, mais on avait laissé tombé car cela nous obligeait à un gros détour. Après réflexion, on se dit que pourquoi pas... Nous voilà donc partis et bientôt perdus sur des routes où rien n'est fléché. Sur le chemin, des canaux le long de la route, des gators et des oiseaux partout, des arbres fantômes, c'est chouette. On finit par trouver, un peu par hasard, notre chemin. Il nous a fallu plus d'une heure pour nous y rendre mais ça valait le coût. Corkscrew Swamp est un centre "Audubon", du nom du fameux ornithologue et peintre qui a le premier recensé la faune du pays. Un long boardwalk de plusieurs kms traverse le marécage, où l'on peut observer végétation et animaux en pagaille et en totale liberté. On croisera même un raccoon (raton laveur) en pleine recherche de nourriture. Une promenade totalement magique, en fin d'après-midi. On quitte au soleil couchant ce coin fascinant des Everglades pour faire route vers Miami. On prend l'US 75, surnommée ici "Alligator alley". 30km avant Fort Lauderdale, au nord de Miami, on aperçoit déjà un halo de lumière impressionnant. On se retrouve une nouvelle fois dans un dédale de voies rapides, mais cette fois, on ne se perd pas. En descendant la côte jusqu'à notre hôtel, on se retrouve dans un mini-bouchon que l'on cherche à contourner. On se retrouve nez-à-nez avec la cause du problème: une voiture à l'arrêt. Sur ce, 2 bagnoles de flics arrivent et sort de la voiture une femme l'air complètement droguée, les genoux écorchés, et qui se couche en travers de la route, juste devant notre capot qui semble les supplier de l'embarquer. Ils finissent pas la menotter et l'embarquer. On se casse sans demander notre reste...

Arrivée à notre hôtel, dans North Beach. Tenu par une minuscule costa-ricaine à l'accent absolument terrifiant, qui prononce tous les "v", "b". Et qui nous tient la jambe une bonne demi-heure. Je ne conseillerai pas l'hôtel en plein été, car il n'est pas climatisé, mais la chambre est ok, bien pittoresque avec ce grand ventilo blanc au plafond et ses persiennes. Cool. On termine dans un resto cubain très connu dans le coin. La bouffe est ok, mais vraiment pas de quoi se taper le cul par terre: les ingrédients, on les retrouvera dans tous les restos cubains qu'on fera: riz, haricots noirs, plantains frites, poulet...plutôt ennuyeux, même si ça cale son homme. Géraldine se découvre une passion pour la margarita, ce qui fait qu'elle se met à rire beaucoup et à trouver tout génial.

7 commentaires:

  1. wooooow <3
    ps : ah batard y a trop findo qui vous a suivi en scred hahahah

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    1. Haha mais grave, je voulais même lui mettre la photo sur son mur fb

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  2. et la fin de l'histoire nous apprendra qu'elle s'est mis à la salsa et a decidé de te quitter pour partir vivre à Cuba avec un magnifique barman Cubain specialiste de la Margarita, j'ai bon ?

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  3. et sinon pour le 7 perso je prefere le Mojito...;)

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    1. battle mojito-margarita tu veux dire?
      ok et le lendemain on se fait une battle advil-doliprane....;)

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  4. (Joli tree hug...(Je sors, je sors, ça va...))

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