Chez les Cheyennes
Le champ de bataille de Little Big Horn
Le cimetière militaire de Little Big Horn
Partout dans le parc, des stèles où les soldats ont été retrouvés
Un ranch, dans le Montana ou le Wyoming
D'anciennes maisons abandonnées, il y en a beaucoup
Les Black Hills
Devils Tower
L'endroit est sacré pour les Indiens, qui s'y rassemblent en certaines périodes de l'année
Des dingues
Un vautour qui attend, des fois qu'un dingue se rate
un Prairie Dog (qui ne ressemble pas du tout à un chien)
Ghost town
Deadwood, le western en carton-pâte
Tous les jours, la reconstitution de l'assassinat de Wild Billy Hickoc, suivi du procès de Jack McCall, son assassin
600 km plein ouest au programme. Premier arrêt (je compte pas les moments où Géraldine a envie de pisser, c'est-à-dire toutes les demi-heures) à Little Big Horn Battlefield NM, là où Custer a avalé son bulletin de naissance et toute la 7ème Compagnie de cavalerie avec lui. C'est un chouette endroit, dans les collines du sud-Montana, assez émouvant. Il y a un petit musée très bien foutu, comme tous ceux qu'on a trouvés sur notre chemin jusqu'à présent. Autant dire que le quotidien du cavalier de base ne ressemblait pas trop à la légende. Des pauvres, des étrangers, mal équipés mal nourris, mourrant d'ennui et de maladies. Et ce jour-là, ils tombent sur les Cheyennes et les Sioux menés par Sitting Bull et Crazy Horse, qui vont leur faire regretter d'ête nés. Malheureusement pour eux, ce sera un peu le dernier grand fait d'armes des Indiens. Il y a une route qui suit serpente dans le champ de bataille, avec des explications un peu partout. Il fait hyper chaud, donc on ne traîne pas des masses, mais ces stèles au milieu des "dandelions" (nos pissenlits), c'est vraiment bougeant, comme ils disent.
Ensuite on reprend la route, traversée de la réserve de la tribu Cheyenne du Nord. Il n'y a pas grand monde, que de tous petits villages assez crades, toutes poubelles dehors. On s'arrête pour acheter de la bouffe dans un general store (le seul qu'on trouve). Des mecs bourrés à 11h du matin, des gamines de 8 ans obèses, une ambiance bizarre, ça respire pas la richesse.
Le paysage est en revanche somptueux, bonne surprise, car je m'attendais à une route chiante comme la pluie. On bifurque vers le sud, retour dans le Wyoming, avec ses chevaux, ses ranchs si grands qu'on en voit que la plaque métallique d'entrée qu'ils posent près de la route. Pas mal de motards en Harley aussi, qui circulent en grappe. On approche de Sturgis, tout s'explique. Si vous ne savez pas ce que c'est, voilà un lien qui vous donnera une idée du plus grand rassemblement de motards de l'Ouest.
Ce qui est apaisant, c'est qu'encore une fois, dès qu'on est sur le réseau secondaire, on ne rencontre pour ainsi dire personne pendant des heures. Faut dire que les 4 Etats du Montana, du Wyoming, du Dakota du Sud et du Nord sont tout à la fois les moins peuplés (en dehors des confettis de l'Est genre Rhode Island) et parmi les plus grands des Etats. Le Montana par exemple est aussi grand que le Japon (ou plus grand que la Pologne, si ça vous cause plus), mais n'a qu'un gros million d'habitants. Ca vous donne une idée des trous qu'on traverse.
On arrive ensuite à Devils Tower. Les photos parlent d'elles-mêmes. Les Indiens ont une légende pour expliquer ce lieu. Des petites filles se promenaient et ont été poursuivies par un ours. Elles ont prié pour lui échapper et l'endroit où elles se trouvaient s'est alors mis à sortir de terre pour donner cette fameuse "tower". Et les "traces" seraient celles des griffes de l'ours qui essayait de grimper.
Encore une fois un monument dont on se demande ce qu'il fout là. La chaleur y était en revanche infernale, avec goudron qui fondait sur le parking et tout. Petite marche, une heure environ, pour le voir de tous les côtés et retour. Juste à la sortie du parc, un champ avec des centaines de "Prairie Dogs". Ca grouille véritablement, c'est trop drôle. On dirait des marmottes naines.
Route ensuite jusque Spearfish, où l'on a notre hôtel, mais l'on décide de pousser une quinzaine de kilomètres plus loin, direction Deadwood.
Faut être honnête, c'est assez excitant comme ça, mais c'est vraiment une ville entièrement tournée vers le tourisme et le jeu (des dizaines de casinos). La moitié de ce que raconte la série HBO sur la ville et son histoire est vrai, avec le shériff Bullock, Calamity Jane, Wild Bill Hickock et tout (ces deux derniers sont d'ailleurs enterrés dans le cimetière de la ville). Pour le reste, les touristes y débarquent en grappe pour jouer et se donner l'impression d'être dans une "boomtown" de l'époque de la ruée vers l'or dans les Black Hills. Un des rares endroits dans le voyage où je ne me suis pas senti très à l'aise (égalité avec Salt Lake City), rapport à la clientèle des casinos une fois la nuit tombée. On restera tout de même manger et on retournera peu après se pager dans notre motel où, incongruité, il y avait une porte de devant donnant sur le parking ET une porte donnant dans l'hôtel. Enfin, je dis ça, mais vous vous en foutez probablement et vous avez bien raison.
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