dimanche 5 février 2012

Floride - jour 8: Miami Beach



Dexter Morgan, can you hear me?











Haulover Park Beach















Kikoo le string



Effectivement très frais...











Le siège international de Bacardi









Downtown Miami



American Airlines Arena, home of the Miami Heat







Quelque part dans Little Havana, un monument en l'honneur des Cubains tombés lors du débarquement de la Baie des Cochons



Flou mais fou



Dernier jour. L'avion étant en fin de journée, on a un moment pour en profiter encore un peu. Géraldine tient absolument que l'on tente de voir l'attraction tv-related de Miami: l'appartement de Dexter. J'aurais préféré qu'on cherche la boutique où Don Johnson trouvait ses costards dans Miami Vice, mais bon. Une recherche internet nous indique que c'est sur notre chemin. C'est effectivement à 10 min. en voiture de notre hôtel, sur la route de la plage de Haulover Park, à laquelle nous avons décidé d'aller faire un tour.
L'endroit qui a été choisi pour l'appart est en fait une résidence privée pour vieux friqués. Autant dire qu'ils en ont ras la casquette de golf de voir des gens débarquer dans leur jardin pour prendre en photo l'endroit. Si les gens pouvaient entrer dans l'appart et chercher derrière la clim' sa boîte à échantillons de sang, je crois qu'ils le feraient sans vergogne, donc je comprends les vieux riches, quelque part.
Quelques photos volées plus tard, on repart pour notre plage. On avait lu que c'était une des plus belles. On cherche à se garer, il y a d'immenses parkings pas vraiment pleins, on prend le premier qu'on trouve. Après, il faut marcher 5 minutes pour accéder à la plage proprement dite, en passant dans un mini tunnel sous la route. Et évidemment, on débarque en pleine plage nudiste.
On a beau dire, c'est quand même affreusement gênant...Surtout que la clientèle n'est pas spécialement jolie à regarder. Beaucoup, mais vraiment beaucoup de vieux. 90% de mecs en plus. Et dans le lot, une bonne moitié d'homos. Dont quelques jeunes qui se prélassent la bite à l'air sous un petit abri spécial pique-nique en matant tout ce qui passe à portée d'oeil.
J'ai eu droit quand même à quelques chocs visuels. Le nombre de mecs qui avaient un piercing à la bite ou un cock-ring (un genre de bague à zizi): chelou.
En traversant ce musée des horreurs, je vois d'assez loin une grande blonde avec une paire de seins assez monumentaux (refaits, mais bon, après 500m à croiser des cockrings, on fait pas le difficile), en train d'attacher ses longs cheveux. "Ah ben tiens, une meuf de moins de 60 ans", que je dis à Gégé. J'étais pas mécontent. On s'approche et quand elle se tourne un peu, on s'aperçoit de la méprise, sous la forme d'un chouette zgueg de 20 cm, qui ballotte tandis qu'elle fait flotter sa longue chevelure de gauche à droite comme dans un clip de LMFAO. Mignon comme tout.
La partie nudiste est délimitée par des petites barrières en bois que je suis pressé d'atteindre. Faut que je vous explique quand même que la plage est hyper large et que du coup, il y a un genre de promenade dans le sable, où les gens se promènent, courent (gauche/droite/gauche/droite). Donc on les croise donc de très très près...Dernier moment assez drôle: on crève de soif et la seule baraque où ils vendent à boire/à manger se trouve bien entendu sur la partie nudiste. D'ailleurs les parties "textiles" de la plage sont absolument vides! Donc attendre son tour derrière un cul frippé---> Done.
Dernier sourire en passant devant le terrain de volley. Faire du sport à poil, ça doit être un bon moyen de ne pas se prendre au sérieux.
Voilà, c'est à peu près tout. Après la plage (et la baignade pour Géraldine), on fera un petit tour dans Miami (pas Beach), du côté de Little Havana, où l'on a clairement de changer de pays: petits vieux à casquette plate et cigare, femmes qui se baladent avec leur ombrelle, tout, mais vraiment tout, écrit en espagnol. Un petit air de Cuba.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire