mardi 10 mai 2011

Jean-Pierre Melville















Le noir - des flics - des bandits d'honneur - les flingues - les chapeaux - les impers - les bagnoles américaines au fin fond de la campagne française - des personnages mutiques - Bourvil dans son plus beau rôle - Delon supportable - des putes et des traîtresses.

Bien sûr Melville aura touché à d'autres choses (le Silence et la Mer, Léon Morin Prêtre, L'Armée des Ombres, sans conteste le meilleur film français sur la Résistance), mais l'essence de son cinéma est là. Il reste cinéaste français qui a su adapter la grammaire du noir américain en français.
Un type à la personnalité complexe, fétichiste et puritain, imbuvable et affable, mythomane et courageux, qui a su utiliser les codes du cinéma de genre, jusqu'à une stylisation extrême, tout en ne faisant que raconter sa propre vie dans ses films.
Je dis certainement des âneries mais c'est ainsi que je le perçois.

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