Fred Herzog est, comme Saul Leiter, un des pionniers de l'utilisation de la couleur dans la photographie de rue. Il a beaucoup photographié Vancouver et tout le Canada, où il a émigré depuis l'Allemagne. On commence seulement à découvrir son oeuvre, constituée de dizaines de milliers de diapositives. Comme chez Leiter, je trouve des similitudes frappantes entre son travail et celui d'Edward Hopper. Il ne fait pas que changer de film en laissant le noir et blanc de côté, il devient un authentique coloriste: sa photo montre ce que peut apporter le film couleur alors plutôt réservé aux travaux publicitaires et considéré par conséquent avec mépris par les "artistes photographes". Il habite toujours la Colombie Britannique.
mercredi 23 mars 2011
Fred Herzog
Fred Herzog est, comme Saul Leiter, un des pionniers de l'utilisation de la couleur dans la photographie de rue. Il a beaucoup photographié Vancouver et tout le Canada, où il a émigré depuis l'Allemagne. On commence seulement à découvrir son oeuvre, constituée de dizaines de milliers de diapositives. Comme chez Leiter, je trouve des similitudes frappantes entre son travail et celui d'Edward Hopper. Il ne fait pas que changer de film en laissant le noir et blanc de côté, il devient un authentique coloriste: sa photo montre ce que peut apporter le film couleur alors plutôt réservé aux travaux publicitaires et considéré par conséquent avec mépris par les "artistes photographes". Il habite toujours la Colombie Britannique.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
j'adore! Meri pour la découverte
RépondreSupprimerMerci de continuer la série des photographes de rue en couleur ;)
RépondreSupprimerLe paradoxe, c'est que dans les travaux d'Herzog comme de Leiter, les signes et panneaux publicitaires sont toujours très présents. Ils sont partis intégrante de l'oeuvre, un peu comme dans les années 1920-1930 chez les surréalistes pour qui la pub pouvait constituer un sujet artistique à part entière.
Bon, en y réfléchissant, ce n'est peut être pas si paradoxal mais ça m'a interpellée.
Bonne journée anyway.
Coralie
Merci beaucoup de vos réactions! D'autres posts "photographes" à venir ... ;)
RépondreSupprimerConsidérant les panneaux et signes, sans remonter aux surréalistes, je pense qu'ils font, surtout après guerre, désormais partie intégrante de la ville américaine que ces types photographient. Rien d'étonnant donc à ce que tout ceci se retrouve dans leur travail.
Je ne connaissais pas, mais je suis fan !
RépondreSupprimerLa ville toute grise avec cette rousse flamboyante de pulp fiction : ♥♥♥
Bravo pour votre blog... !!! D.R
RépondreSupprimer