Son site : http://www.sylviefleury.com/
"Née en Suisse, à Genève, Sylvie Fleury fait partie de ces artistes contemporains placés sous le signe du « post-modernisme » et du « post-Pop », qui, à l'instar d'un Jeff Koons, visent à détourner et à s'approprier les fondements de l'art moderne, par des œuvres dont l'impact visuel est souvent primordial.
Pour ce faire, Sylvie Fleury emploie depuis une vingtaine d'années la sculpture et l'installation, dénonçant notamment par ses Shopping Bags les excès du consumérisme. L'artiste expose des objets investis d'une forte plus-value pseudo-esthétique et souvent vulgaire, qu'on définirait aujourd'hui comme le « glamour » : des chaussures à talon (Carwash, 1995), des agrandissements de couvertures de Playboyou Elle, des voitures de luxe américaines repeintes en rose (Skin Crime) — symbole des années fric et de l'American way of life triomphante —, des lipsticks géants, etc., dans des matières synthétiques (notamment de la fausse fourrure) et des gammes colorées qui semblent issues de la palette d'une maquilleuse. La mode du « customizing » (ou du « tuning » pour les voitures) est réexploitée dans des peintures grand format qui en reprennent les motifs.
En apparence futile, l'art de Sylvie Fleury serait-il féministe et politique ? L'artiste se présente volontiers comme un sujet, et non un objet de désir, et considère le shopping et le maquillage comme des « actes de plaisir », revendiquant son droit à la consommation et à la beauté, selon les principes d'un « néo-féminisme », sensible dans l'installation First Spaceship on Venus, assemblage de fusées phalliques. Ses œuvres récentes comprennent une série de champignons, Mushrooms, en fibre de verre recouverte de peinture pour automobile.
Sylvie Fleury est représentée en France par la galerie Thaddaeus Ropac.3"
Pour ce faire, Sylvie Fleury emploie depuis une vingtaine d'années la sculpture et l'installation, dénonçant notamment par ses Shopping Bags les excès du consumérisme. L'artiste expose des objets investis d'une forte plus-value pseudo-esthétique et souvent vulgaire, qu'on définirait aujourd'hui comme le « glamour » : des chaussures à talon (Carwash, 1995), des agrandissements de couvertures de Playboyou Elle, des voitures de luxe américaines repeintes en rose (Skin Crime) — symbole des années fric et de l'American way of life triomphante —, des lipsticks géants, etc., dans des matières synthétiques (notamment de la fausse fourrure) et des gammes colorées qui semblent issues de la palette d'une maquilleuse. La mode du « customizing » (ou du « tuning » pour les voitures) est réexploitée dans des peintures grand format qui en reprennent les motifs.
En apparence futile, l'art de Sylvie Fleury serait-il féministe et politique ? L'artiste se présente volontiers comme un sujet, et non un objet de désir, et considère le shopping et le maquillage comme des « actes de plaisir », revendiquant son droit à la consommation et à la beauté, selon les principes d'un « néo-féminisme », sensible dans l'installation First Spaceship on Venus, assemblage de fusées phalliques. Ses œuvres récentes comprennent une série de champignons, Mushrooms, en fibre de verre recouverte de peinture pour automobile.
Sylvie Fleury est représentée en France par la galerie Thaddaeus Ropac.3"
Diverses sources pour les photos.
J'adore cette fille !
RépondreSupprimerYa Mieux...
RépondreSupprimerOn n'a pas dit que c'était la meilleure, même s'il y a une grande part de subjectivité dans l'art :) Et faut pas hésiter à faire partager si tu as des noms en stock, on est toujours curieux de nouveauté!
SupprimerGéniale trop cool cette artiste ! J'adoreuh !
RépondreSupprimerJe suis très émue par son travail, ça fait maintenant longtemps que je la suis, c'est toujours une découverte
SupprimerBonne fin de dimanche ;)