Les grandes clairières au milieu d'immenses forêts
De la boue qui gargouille
Grand Prismatic, vu la veille du sol, comme les fourmis à gauche.
Vu aussi la veille, mais sous de gros nuages noirs qui avaient repoussé Géraldine dans la voiture
West Thumb Basin (au-dessus et suivantes)
Yellowstone Lake
Geyser au fond du lac
On nous avait un peu promis des castors à cet endroit. On les cherche encore, mais la Yellowstone River y est magnifique.
Voilà le genre de truc dans lequel on a dormi. Le visiteur devant la porte a empêché les pauvres Japonais qui logeaient là de rentrer chez eux pendant un bon moment.
Kikoo le mini-ours
Je vous la fais encore plus courte que la veille. En gros, on a fait tous les coins magnifiques d'hier, plus d'autres, mais cette fois sous le soleil. Et ça change pas mal de choses. On est aussi retournés à Grand Prismatic, mais par un chemin détourné. On avait lu ça dans un blog. On emprunte un autre chemin et hop on grimpe. Et là, bim, c'est le choc, parce que vu d'en haut, ça n'a plus rien à voir. Incroyable. Pour le reste, on a fait un demi-tour du parc en gros. Parmi les moments forts: le musée du feu (bicoz le grand incendie de 88, démarré à cause de la foudre, et qui a duré des semaines). Le West Thumb Basin, juste au-dessus du Yellowstone Lake. Magique. Et Gibson Meadows, une vallée magnifique, où l'on verra une ourse et deux petits, des wapitis se faire courir après par des loups. WIDLIFE MA GUEULE.
Deux anecdotes marrantes. Le bison qu'on retrouve devant la porte d'une cabane pas loin de la notre. Bien installé devant une porte, tranquilos. Et le couple de Japonais qui habitait ladite cabane, attendant patiemment plusieurs heures qu'il veuille bien se casser.
Deuxième rigolade: le ciel de Yellowstone. On est entre 2000 et 2600m dans tout le parc, y a pas une ville alentour, autant dire que les étoiles se voient par milliers. On se dit, allez, merde, c'est trop beau, ce soir, on se fait un trip nocturne en caisse, on s'arrête à un endroit qu'on a repéré et photo de nuit de ce ciel de dingue. Dur de se bouger, mais on le fait. On s'équipe, parce que ça pèle sa race, on prend tout le matos, etc...On sort du camp, déjà, nuit noire de chez noire, avec l'ombre inquiètante des grands pins tout autour de nous. On roule dix minutes on s'arrête. Pas un rat. On se dit, merde, c'est pas prudent, si on tombe sur une bestiole et tout. Et puis regarde ces gros nuages noirs au fond. Et il fait froid hein. Laisse tomber les photos, faut rester longtemps dehors et tout, on va se peler et flipper notre mère. Et puis bon, on voit bien à travers le pare-brise, pas vrai? Je descend ma vitre. Croacroacroa, des milliers de grenouilles. Géraldine: oh putain, laisse tomber, j'ai peur des grenouilles. Ok, demi-tour. Vlà les aventuriers.