Plaza de Mayo, le musée de l'indépendance, je crois
Des graffitis partout dans la ville, très politiques en général
Une Portena à peine moins célèbre qu'Evita
Kiosque à journaux, ils sont tous peints.
L'arbre national argentin, mais ne me demandez pas son nom...
Devant le palais présidentiel, des centaines de message de soutien à la présidente Kirchner pour le décès de son mari
Avenida 9 de Julio (16 voies tout de même...)
Plaza de Mayo et le palais présidentiel (la "maison rose")
Un coin de rue dans le quartier d'Almagro
Deuxième jour donc. On se réveille une heure trop tôt sans même s'en apercevoir. Il faut dire que 8h00 du matin ici, ça fait déjà 13h00 en France, ce qui est une heure honnête pour sortir de son lit.
On a rendez-vous à 11h00 sur la Place du Congrès (je vous la fais en français) pour le Buenos Aires free tour du matin. Contrairement à la veille, il fait un beau soleil, ce qui est plutôt encourageant. On retrouve là-bas Gaston, le guide, et une vingtaine de gens d'un peu partout. Nous sommes les seuls Français et il y a relativement peu d'Européens. On marche donc pendant deux heures et demi un peu partout dans le centre de la ville, du Congrès à l'Obelisque en passant par la plaza de Mayo (qui se prononce "ma-chau" en espagnol argentin).
C'est élégant et majestueux, à l'image de ce surnom dont les Portenos sont assez fier à propos de leur ville: le Paris d'Amérique du Sud. Ne connaissant de l'Amérique du Sud que cette ville, on se gardera de toute comparaison, mais on sent l'influence parisienne dans beaucoup de bâtiments. Pour autant, c'est plutôt ce à quoi ressemblerait Paris si on arrêtait d'y ravaler les façades pendant 30 ans. Ce qui fait finalement le charme de cette ville, au-delà de ses monuments, c'est ce mélange de raffinement et de décrépitude qui transparaît un peu partout, symbole d'un pays qui dans les années 30 faisait partie du club des 10 pays les plus riches du monde. Le guide nous fournira par ailleurs une longue explication sur la dictature militaire subie par le pays entre 76 et 83 (?). On s'arrêtera sur cette fameuse place de mai où les mères manifestent depuis plus de 30 ans pour savoir ce que sont devenus les 30 000 de leurs enfants qui ont disparu sans laisser de trace, enlevés et exécutés par la junte. Le sujet est encore tellement sensible que le guide a failli se faire casser la gueule la veille encore par des Argentins qui ne goûtaient guère ses explications.
A la fin du tour, Gaston nous indique une excellente pizzeria où nous allons manger avec 6 autres personnes du groupe. On passera d'ailleurs le reste de la journée avec un couple de Canadiens de Toronto dont nous apprendrons par la suite, à moitié surpris, qu'ils sont tous deux juifs.
On prendra avec eux la fameuse ligne A du Subterraneo, le métro local, pour apprécier ses trains d'époque aux intérieurs entièrement en bois, et aux tirettes de fenêtre en cuir.
On s'arrête à une station au hasard, et l'on décide de marcher jusqu'à Palermo, un quartier assez bohème et prisé. On traverse alors des rues très typiques, aux pavés défoncés, on apprend que l'un des sports nationaux le samedi et de laver sa bagnole dans la rue avec des copains en buvant de la bière.
L'influence italienne est assez prégnante pour trouver d'excellents glaciers et l'on craque pour la deuxième fois en deux jours...On a tellement marché que l'on a une fois encore la flemme d'aller au restaurant. A la place, on achète de quoi légèrement manger chez...Carrefour market. Pas très exotique mais ça permet de s'apercevoir des quantités invraisemblables de viande que les gens achètent. A croire qu'ils font tous un barbecue le lendemain.
Avant de se coucher, on est assez surpris de constater qu'on a pris de drôles de coups de soleil sur le visage. Il n'a fait pourtant qu'environ 20° aujourd'hui, bien rafraîchis par des coups de vents à décorner les boeufs argentins. Ca promet pour la suite!