Dernière journée avant le départ.
Après la visite du désormais fameux Harpa Center et un rapide tour dans la ville, visite de l'Hallgrimskirkja, cette église originale dont la forme est inspirée de la fameuse cascade de Svartifoss, entourée de colonnes basaltiques. On paie le ticket pour grimper dans la tour.
Là haut, le vent souffle, le froid mord, mais la vue sur la ville à 360° vaut le voyage dans l'étroit ascenseur qui y mène. Si j'avais su qu'il n'y avait pas moyen d'emprunter l'escalier pour redescendre, pas sûr toutefois que je m'y serais risqué, j'aime pas trop l'idée.
Ensuite, c'est le schisme: Kares et Charline décident de poursuivre leur visite de la ville, tandis que nous préférons foncer explorer de nouveau la cambrousse. Rendez-vous en fin de journée au célèbre Blue Lagoon, histoire de terminer le séjour en beauté et en détente.
Nous prenons donc la direction du sud-est, pour visiter le petit cratère du Kerið, avant de longer la côte sud de la péninsule de Reykjanes.
Le petit lac au fond du Kerið est recouvert d'une épaisse couche de glace. Dessous, une eau d'un bleu nuit superbe. Malheureusement, la lumière du moment ne permet pas aux photos de rendre justice à la beauté du lieu. Les flancs du cratère de modestes dimensions sont striés de rouge brun, c'est vraiment chouette. Et cerise sur le gâteau, nous sommes absolument seuls, dans le froid et le vent, mais sous le soleil.
Retour direction Selfoss puis Eyrarbakki et Þorlákshöfn. Entre ces deux villages, une drôle de série de petites dunes de sable noir, couvertes de grandes herbes orangées. Derrière, des blocs de glaces énormes sur 20 bons mètres, charriés par une mer calme. Au fond, les montagnes enneigées. Et personne. On ne regrette pas d'avoir expédié Reykjavik.
Le reste de la route confirmera cette impression. Sur l'océan, le ciel est couvert. On traverse d'immenses champs de lave couverts de mousses, bordés par de belles falaises. Au milieu de nulle part, une maison. L'océan est agité, au point que des gerbes d'eau semblables à des geysers surgissent à chaque vague. Belle impression de bout du monde, confirmée par l'absence de la moindre compagnie.
Dernière attraction, le champ géothermal de Seltun. Sur sa route, des belles collines colorées. On ne s'attendait pas à grand chose, on est donc positivement surpris de se retrouver au beau milieu de belles couleurs, de coulées d'une eau grise métallisée, de coulures orangées, de petites marmites de boue. Ca fume, ça pue, on adore ça.
On passe ensuite par le Kleifavatn, le lac où nous avons passé notre première soirée. Ca fait bizarre de revoir ces lieux de jour. La lumière est douce, mais un peu diffuse, on ne reste pas longtemps, on fonce direction Grindavik, affreuse bourgade qui nous permettra tout de même de revoir quelques serres tout éclairées, spectacle surprenant.
Puis le Blue Lagoon. Arrivée par cette centrale thermique énorme qui gâche un peu le paysage. A proximité, déjà, de l'eau bleutée coule près de la route, c'est très surprenant.
Immense parking presque vide. Instructions. Se laver nu, shampoing compris, avant d'aller dans l'eau.
Arriver en maillot de bain dehors, c'est une aventure. Le vent nous congèle sur place. On fonce vers l'eau et ensuite, impossible d'en sortir. C'est chaud, c'est beau. Par endroits, c'est encore plus chaud. Le fond est un peu vaseux, c'est pas désagréable. Ca sent un peu le soufre, mais pas trop. On y resterait des heures. Dommage, la flemme de faire des photos, même si la GoPro était de la partie (quelques photos donc quand même sur le blog de Charline ?, on vous dira ça). On a même le droit de boire un coup dans l'eau, c'est vraiment pas mal. Il y a pas mal de brume, c'est immense, il n'y a plus grand monde, il commence à faire nuit.
Sortie, séchage, attente des autres, je monte sur la terrasse panoramique, j'en suis sûr, il y a un début d'aurores boréales!
On fonce, on roule, on cherche un spot, on se pose, quelques minutes pas mal du tout, c'est pas comme le samedi soir mais c'est beau quand même.
Ca disparaît assez vite quand même, ça nous permet de ne pas rentrer trop tard, demain avion à 7h30, faut se lever vers 4h pour avoir le temps d'aller rendre la voiture. On se passera même de diner, il est trop tard pour trouver un resto encore ouvert.
Après la visite du désormais fameux Harpa Center et un rapide tour dans la ville, visite de l'Hallgrimskirkja, cette église originale dont la forme est inspirée de la fameuse cascade de Svartifoss, entourée de colonnes basaltiques. On paie le ticket pour grimper dans la tour.
Là haut, le vent souffle, le froid mord, mais la vue sur la ville à 360° vaut le voyage dans l'étroit ascenseur qui y mène. Si j'avais su qu'il n'y avait pas moyen d'emprunter l'escalier pour redescendre, pas sûr toutefois que je m'y serais risqué, j'aime pas trop l'idée.
Ensuite, c'est le schisme: Kares et Charline décident de poursuivre leur visite de la ville, tandis que nous préférons foncer explorer de nouveau la cambrousse. Rendez-vous en fin de journée au célèbre Blue Lagoon, histoire de terminer le séjour en beauté et en détente.
Nous prenons donc la direction du sud-est, pour visiter le petit cratère du Kerið, avant de longer la côte sud de la péninsule de Reykjanes.
Le petit lac au fond du Kerið est recouvert d'une épaisse couche de glace. Dessous, une eau d'un bleu nuit superbe. Malheureusement, la lumière du moment ne permet pas aux photos de rendre justice à la beauté du lieu. Les flancs du cratère de modestes dimensions sont striés de rouge brun, c'est vraiment chouette. Et cerise sur le gâteau, nous sommes absolument seuls, dans le froid et le vent, mais sous le soleil.
Retour direction Selfoss puis Eyrarbakki et Þorlákshöfn. Entre ces deux villages, une drôle de série de petites dunes de sable noir, couvertes de grandes herbes orangées. Derrière, des blocs de glaces énormes sur 20 bons mètres, charriés par une mer calme. Au fond, les montagnes enneigées. Et personne. On ne regrette pas d'avoir expédié Reykjavik.
Le reste de la route confirmera cette impression. Sur l'océan, le ciel est couvert. On traverse d'immenses champs de lave couverts de mousses, bordés par de belles falaises. Au milieu de nulle part, une maison. L'océan est agité, au point que des gerbes d'eau semblables à des geysers surgissent à chaque vague. Belle impression de bout du monde, confirmée par l'absence de la moindre compagnie.
Dernière attraction, le champ géothermal de Seltun. Sur sa route, des belles collines colorées. On ne s'attendait pas à grand chose, on est donc positivement surpris de se retrouver au beau milieu de belles couleurs, de coulées d'une eau grise métallisée, de coulures orangées, de petites marmites de boue. Ca fume, ça pue, on adore ça.
On passe ensuite par le Kleifavatn, le lac où nous avons passé notre première soirée. Ca fait bizarre de revoir ces lieux de jour. La lumière est douce, mais un peu diffuse, on ne reste pas longtemps, on fonce direction Grindavik, affreuse bourgade qui nous permettra tout de même de revoir quelques serres tout éclairées, spectacle surprenant.
Puis le Blue Lagoon. Arrivée par cette centrale thermique énorme qui gâche un peu le paysage. A proximité, déjà, de l'eau bleutée coule près de la route, c'est très surprenant.
Immense parking presque vide. Instructions. Se laver nu, shampoing compris, avant d'aller dans l'eau.
Arriver en maillot de bain dehors, c'est une aventure. Le vent nous congèle sur place. On fonce vers l'eau et ensuite, impossible d'en sortir. C'est chaud, c'est beau. Par endroits, c'est encore plus chaud. Le fond est un peu vaseux, c'est pas désagréable. Ca sent un peu le soufre, mais pas trop. On y resterait des heures. Dommage, la flemme de faire des photos, même si la GoPro était de la partie (quelques photos donc quand même sur le blog de Charline ?, on vous dira ça). On a même le droit de boire un coup dans l'eau, c'est vraiment pas mal. Il y a pas mal de brume, c'est immense, il n'y a plus grand monde, il commence à faire nuit.
Sortie, séchage, attente des autres, je monte sur la terrasse panoramique, j'en suis sûr, il y a un début d'aurores boréales!
On fonce, on roule, on cherche un spot, on se pose, quelques minutes pas mal du tout, c'est pas comme le samedi soir mais c'est beau quand même.
Ca disparaît assez vite quand même, ça nous permet de ne pas rentrer trop tard, demain avion à 7h30, faut se lever vers 4h pour avoir le temps d'aller rendre la voiture. On se passera même de diner, il est trop tard pour trouver un resto encore ouvert.
Très belles photos !
RépondreSupprimerMerci beaucoup L'Islandais, on essaie :)
SupprimerJ'espère que tu as voyagé avec nous pendant ces posts