Landscape Arch, immense.
Peur.
La fameuse crête, à son plus large. Après, j'ai dû lâcher l'appareil.
Double O, terminus.
Une petite idée avec les gens en haut à gauche.
Voilà, il faut monter là...
"Jogging is not recommanded". Ok, ok!
Fiery Furnaces
Du vert, du rouge, de l'orange, du beige...
En haut à gauche, Delicate Arch et les fourmis, ses admirateurs.
Balanced rock
Dans une vidéothèque, la liste des films tournés dans la région. Impressionnante!
La Sal range
Les pétroglyphes le long de la Potash Road
On réussit à décoller assez tôt pour éviter les grandes foules à Arches. La bonne nouvelle, c'est qu'il fait beau, ça y est. La moins bonne c'est que la pluie à apporté pas mal d'humidité dans l'air et que la chaleur est très lourde. Arches n'est vraiment pas loin de Moab: quelques kilomètres après la sortie du patelin, l'entrée du parc. Ensuite, il faut grimper un peu et Arches se trouve sur l'espèce de plateau qui se situe après ces quelques lacets. Autant le dire tout de suite, il nous a fallu résister à la tentation de s'arrêter à peu près partout: on a fait le choix d'aller directement faire la Devils Garden Trailhead, tout au bout du parc (qui se termine en fait en cul de sac). Arrivés au départ de cette marche, le parking est déjà blindé de chez blindé. Beaucoup de gens font la partie qui va jusqu'à Landscape Arch et rebroussent ensuite chemin. On y va assez confiants, la promenade étant marquée "moderate". Le parc est assez fou, plus grande concentration d'arches naturelles au monde, dont la plus grande, cette fameuse Landscape Arch, effectivement impressionnante avec ses 90m de long. Jusque-là c'est effectivement assez facile. Ensuite, on doit grimper dans une fissure entre deux parois rocheuses. Là, forcément, le club du 3ème âge commence à faire la gueule et l'on se retrouve bloqués pendant un moment derrière un petit groupe qui n'arrive plus ni à monter, ni à descendre...On passe quant à nous sans encombre, et là, le chemin qui mène à la "Double O" arch commence à prendre une certaine ampleur. On grimpe puis marche sur une crête assez large au début, mais ensuite les choses se corsent un poil car elle devient de plus en plus étroite et le vide à gauche et à droite de plus en plus vertigineux. Géraldine galope mais moi, beaucoup moins. Je me retrouve un moment en panique totale, à deux doigts de m'assoir pour ne plus bouger de là. Impossible de regarder à droite ou à gauche, mais c'est trop étroit pour que je ne voie pas le vide, même en me concentrant sur mes pas. Le pire reste un endroit où il faut effectuer un petit saut pour éviter une fissure dans cette crête. Une fois ceci passé, il faut encore en descendre et garder à l'esprit qu'il faut ensuite faire le chemin inverse. Une fois arrivé à Double O, je ne veux pas aller plus loin, je suis obsédé par l'idée du retour et encore tout paniqué de l'aller. C'est magnifique, mais je dois avouer que si c'était à refaire, je ne le ferai sûrement pas. On a vu beaucoup de gens sur le chemin faire demi-tour. "I'm no goat", comme ils disent.
Le retour se passe un peu mieux, puisqu'on part du difficile pour aller au facile. Même histoire avec le 3ème âge lors du passage dans la fissure qui grimpe raide. Je suis tellement content d'être presque arrivé que je la descends sur le chemin de crête, en me faisant de nouveau une petite frayeur, que j'ai bien cherchée. Géraldine en profite pour discuter avec un couple de Québecois (ils insistent bien, pas Canadiens) vraiment sympas.
Retour à la voiture, on redescend tout le parc pour s'arrêter à peu près partout. On est un peu rincés du coup, on va voir Delicate Arch par le bas, et on ne se tape pas la côte pour y grimper. D'en bas, ça me va très bien aussi. La foule est assez dense un peu partout, et l'on voit notamment un certain nombre de bus de japonais, qui descendent littéralement de leur car la caméra à la main, allant jusqu'à filmer les corbeaux. Il faut dire tout de même que les corbeaux dans ce pays sont monstrueux. Ils font facilement deux fois la taille de ceux de Paris. J'ai mesuré qu'ils m'arrivaient tout de même jusqu'au genou!
Depuis beaucoup d'endroits du parc, on a un arrière-plan assez fabuleux sur les sommets de la chaîne de LaSal, qui doit culminer autour de 4000m. Fait exceptionnel pour la saison, ils sont encore enneigés.Comme il n'est pas tard, on décide à la sortie du parc de prendre la Potash Road pour aller voir une trace de dinosaure assez minable, il faut bien le dire, et des pétroglyphes qui sont eux magnifiques. On y a pris un peu goût depuis notre passage au Chili, et il est vrai que ceux-ci sont particulièrement variés et impressionnants.On roule jusqu'à ce que la route goudronnée se termine, c'est-à-dire jusqu'à l'usine de potasse. Une piste part de là, mais on a un peu la flemme de s'y coller, la chaleur et la fatigue ayant raison de notre âme d'aventuriers.On retourne donc à Moab. Géraldine commence à prospecter tous les magasins du coin, enfin, de la rue, puisque ce bled, qui ne vit que du tourisme, se résume à une très longue rue principale. On termine dans un diner tout à fait typique. Pas beaucoup de touristes, c'est pas cher, c'est pas bon, cool.
tu as presque réussi a me coller le vertige rien qu'en lisant ton résumé(avec les images au dessus) j'aurais fini le trajet sur les genoux ou sur le cul obligé! en tout cas c magnifique
RépondreSupprimerJ'adore lire les récits de vos voyages, j'ai l'impression d'avoir fait un petit bout de trajet avec vous. C'est vraiment captivant, continuez comme ça. Et moi qui a la phobie des corbeaux, si j'en crois la taille dont vous parlez, j'aurai pas du tout aimé en croiser sur mon chemin, heureusement que les japonais les divertissaient avec leurs appareils. :)
RépondreSupprimerEt les photos sont magnifiques, ces paysages paraissent vraiment irréels.
Merci les copines, ça fait plaisir! Je vous confirme que les paysages sont dingues/qu'il ne faut pas avoir le vertige à certains endroits/que les corbeaux sont trop gros. Haha!
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