dimanche 31 octobre 2010

Jour 2: Buenos Aires


Plaza de Mayo, le musée de l'indépendance, je crois


Sur l'Avenida de Mayo


Des graffitis partout dans la ville, très politiques en général


Une Portena à peine moins célèbre qu'Evita


Kiosque à journaux, ils sont tous peints.


L'arbre national argentin, mais ne me demandez pas son nom...


Devant le palais présidentiel, des centaines de message de soutien à la présidente Kirchner pour le décès de son mari


Avenida 9 de Julio (16 voies tout de même...)


Plaza de Mayo et le palais présidentiel (la "maison rose")


Un coin de rue dans le quartier d'Almagro

Deuxième jour donc. On se réveille une heure trop tôt sans même s'en apercevoir. Il faut dire que 8h00 du matin ici, ça fait déjà 13h00 en France, ce qui est une heure honnête pour sortir de son lit.
On a rendez-vous à 11h00 sur la Place du Congrès (je vous la fais en français) pour le Buenos Aires free tour du matin. Contrairement à la veille, il fait un beau soleil, ce qui est plutôt encourageant. On retrouve là-bas Gaston, le guide, et une vingtaine de gens d'un peu partout. Nous sommes les seuls Français et il y a relativement peu d'Européens. On marche donc pendant deux heures et demi un peu partout dans le centre de la ville, du Congrès à l'Obelisque en passant par la plaza de Mayo (qui se prononce "ma-chau" en espagnol argentin).
C'est élégant et majestueux, à l'image de ce surnom dont les Portenos sont assez fier à propos de leur ville: le Paris d'Amérique du Sud. Ne connaissant de l'Amérique du Sud que cette ville, on se gardera de toute comparaison, mais on sent l'influence parisienne dans beaucoup de bâtiments. Pour autant, c'est plutôt ce à quoi ressemblerait Paris si on arrêtait d'y ravaler les façades pendant 30 ans. Ce qui fait finalement le charme de cette ville, au-delà de ses monuments, c'est ce mélange de raffinement et de décrépitude qui transparaît un peu partout, symbole d'un pays qui dans les années 30 faisait partie du club des 10 pays les plus riches du monde. Le guide nous fournira par ailleurs une longue explication sur la dictature militaire subie par le pays entre 76 et 83 (?). On s'arrêtera sur cette fameuse place de mai où les mères manifestent depuis plus de 30 ans pour savoir ce que sont devenus les 30 000 de leurs enfants qui ont disparu sans laisser de trace, enlevés et exécutés par la junte. Le sujet est encore tellement sensible que le guide a failli se faire casser la gueule la veille encore par des Argentins qui ne goûtaient guère ses explications.
A la fin du tour, Gaston nous indique une excellente pizzeria où nous allons manger avec 6 autres personnes du groupe. On passera d'ailleurs le reste de la journée avec un couple de Canadiens de Toronto dont nous apprendrons par la suite, à moitié surpris, qu'ils sont tous deux juifs.
On prendra avec eux la fameuse ligne A du Subterraneo, le métro local, pour apprécier ses trains d'époque aux intérieurs entièrement en bois, et aux tirettes de fenêtre en cuir.
On s'arrête à une station au hasard, et l'on décide de marcher jusqu'à Palermo, un quartier assez bohème et prisé. On traverse alors des rues très typiques, aux pavés défoncés, on apprend que l'un des sports nationaux le samedi et de laver sa bagnole dans la rue avec des copains en buvant de la bière.
L'influence italienne est assez prégnante pour trouver d'excellents glaciers et l'on craque pour la deuxième fois en deux jours...On a tellement marché que l'on a une fois encore la flemme d'aller au restaurant. A la place, on achète de quoi légèrement manger chez...Carrefour market. Pas très exotique mais ça permet de s'apercevoir des quantités invraisemblables de viande que les gens achètent. A croire qu'ils font tous un barbecue le lendemain.
Avant de se coucher, on est assez surpris de constater qu'on a pris de drôles de coups de soleil sur le visage. Il n'a fait pourtant qu'environ 20° aujourd'hui, bien rafraîchis par des coups de vents à décorner les boeufs argentins. Ca promet pour la suite!

samedi 30 octobre 2010

Jour 1: voyage et arrivée à Buenos Aires


lever du soleil au-dessus de l'Amazonie


du taxi, en venant de l'aéroport Ezeize


Comme promis, on va tenter au maximum de vous faire suivre nos aventures au cours des 3 semaines qui viennent. On a commencé par un vol de nuit Paris - Buenos Aires. 13h30 de vol qui nous ont parues interminables. Et l'on s'est félicités de ne pas avoir choisi l'Australie comme destination, comme initialement prévu. On dort peu, très peu, on est mal, on se lève toutes les deux heures pour marcher...mais on assiste à un lever de soleil amazonien juste avant de survoler Brasilia, tentaculaire réseau de lumière qui semble perdu au milieu du noir de la forêt.
A l'arrivée, à BA, une petite heure de taxi pour rejoindre notre hôtel. On passe par des quartiers, des miserias, dans lesquels je n'aimerais pas trop être lâché. C'est hardcore, des baraques à un étage pas bien droites, qui donnent sur des rues pas bien pavées, et ça côtoie des immeubles décrépits qui ont dû avoir été mais ne sont plus guère, mais aussi d'immenses propriétés, des champs de courses, et les mêmes pubs géantes qu'à Paris. Bienvenue en Amérique du Sud (et encore, pas par sa face la plus contrastée).
L'hôtel est bof, surtout la chambre en fait: pas possible de voir le jour car la fenêtre donne sur un couloir extérieur qui dessert toutes les autres chambres de l'étage. C'est sympa à voir mais pas pratique. On est défoncés, et une fois installés, après avoir fait rentrer la moitié de notre valise dans le coffre de la chambre, on décide de se bouger quand même. C'est bizarre, l'impression d'être en toute fin de journée, mais il n'est que 13h. On marche donc, on se perd un peu, la foule de gens qui s'était massée dans la rue pour les funérailles de l'ancien président Kirchner se disperse, et l'on a déjà la dalle.
On s'arrête dans un petit resto hyper typique, fréquenté par quelques habitués. Dur de se faire comprendre. La déco est figée dans les années 50, formica à tous les étages. Hyper grande pizza pour deux, à un tarif plus qu'honnête. On repart pour la calle Florida, immense artère piétonne très commerçante, pour rejoindre le lieu de rendez-vous du free tour à 17h dans le quartier de Retiro. Il pleut comme vache qui pisse et on pense un moment faire demi-tour. On en est quitte pour l'achat d'un deuxième pébroque. On est trempés. 4 autres gugusses, deux Canadiens et deux Australiens, ont bravé le temps dégueulasse pour bénéficier des explications de Sol, portena très cool qui pendant deux heures nous fait marcher dans des flaques de 10 cm pour traverser les quartiers chics de Recoleta et Retiro, donc. Vraiment chouette, surtout quand la pluie s'arrête, et très "capitale européenne", avec la latin touch. On se rend vite compte dans cette ville que les pauvres sont faciles à reconnaître: ce sont en général ceux qui n'ont pas des têtes d'Européens, mais plutôt d'indiens ou d'émigrants d'autres pays d'Amsud.
Après la visite, on va chercher une station de métro tellement loin qu'on demande deux fois notre chemin. On y retrouve nos deux Australiens, qui nous disent qu'ils vont la semaine prochaine dans la même direction que nous, c'est-à-dire plein sud, en Patagonie. Des personnes rencontrées leur ont dit que la semaine précédente, lors de leur séjour, ils ont eu 5 jours sur 5 de temps pourri et même de la neige fondue. Glups...
On est tellement crevés qu'on renonce à aller manger (faut dire aussi qu'on a fait une bonne demi-douzaine de repas dans les dernières 24h), et l'on rentre à l'hôtel si sympathique, bourré de retraités brésiliens sur leur 31, qui attendent dans le lobby l'heure de se rendre à l'un de ses spectacles de tango surfacturés que l'on a tenté 10 fois de nous refourguer. Sans doute plus habitués que nous à ces contrastes, ils sortent sans un regard pour la bande d'adolescents des rues qui s'est installée sous un porche 20 m plus loin pour la nuit.


jeudi 28 octobre 2010

Post post-wedding day

Journée de retour sur terre. Pics by Frenchie.







mardi 26 octobre 2010

Just married


Un grand merci à Claire. Plus de photos sur son site: http://aftermidnight.fr/

dimanche 24 octobre 2010

D-Day #2: Die Antwoord - Evil Boy


Bon, pour le jour le plus fou de notre existence, il nous fallait un clip fou aussi. On va pas faire dans la guimauve, alors voilà c'est cadeau, c'est classe, c'est élégant, c'est die Antwoord, le groupe sudaf le plus timbré des environs. Musique barrée, clip échappé de l'asile...
Enjoy as much as we do!




jeudi 21 octobre 2010

Les installations de Sylvie Fleury


























Son site : http://www.sylviefleury.com/

"Née en Suisse, à Genève, Sylvie Fleury fait partie de ces artistes contemporains placés sous le signe du « post-modernisme » et du « post-Pop », qui, à l'instar d'un Jeff Koons, visent à détourner et à s'approprier les fondements de l'art moderne, par des œuvres dont l'impact visuel est souvent primordial.

Pour ce faire, Sylvie Fleury emploie depuis une vingtaine d'années la sculpture et l'installation, dénonçant notamment par ses
Shopping Bags les excès du consumérisme. L'artiste expose des objets investis d'une forte plus-value pseudo-esthétique et souvent vulgaire, qu'on définirait aujourd'hui comme le « glamour » : des chaussures à talon (Carwash, 1995), des agrandissements de couvertures de Playboyou Elle, des voitures de luxe américaines repeintes en rose (Skin Crime) — symbole des années fric et de l'American way of life triomphante —, des lipsticks géants, etc., dans des matières synthétiques (notamment de la fausse fourrure) et des gammes colorées qui semblent issues de la palette d'une maquilleuse. La mode du « customizing » (ou du « tuning » pour les voitures) est réexploitée dans des peintures grand format qui en reprennent les motifs.

En apparence futile, l'art de Sylvie Fleury serait-il féministe et politique ? L'artiste se présente volontiers comme un sujet, et non un objet de désir, et considère le shopping et le maquillage comme des « actes de plaisir », revendiquant son droit à la consommation et à la beauté, selon les principes d'un « néo-féminisme », sensible dans l'installation
First Spaceship on Venus, assemblage de fusées phalliques. Ses œuvres récentes comprennent une série de champignons, Mushrooms, en fibre de verre recouverte de peinture pour automobile.

Sylvie Fleury est représentée en France par la galerie Thaddaeus Ropac.3"

Diverses sources pour les photos.