The Twelves

Bon, je sais que sur les blogs il faut faire comme si on avait découvert les Beatles tous les matins, mais je suis trop vieux pour y croire encore. Disons que the Twelves, c'est bien. Ce qui est déjà mieux que pas mal.
Duo brésilien, ils se sont fait connaître par quelques remixes réussis notamment pour Black Kids, the Virgins, La Roux... J'ai fini par vraiment aimer leur style assez peu exubérant, discrètement funky, ce qui tranche pas mal avec le remix de base, qui consiste à gaver une pauvre chanson qui ne vous a rien fait de testostérone, jusqu'à la faire ressembler à un croisement entre Coco Rosie et Benny Benassi. Ou la tête de Charlotte Gainsbourg sur le corps de Vin Diesel si ça vous parle plus.
Bref, ces jours-ci, j'écoute pas mal ce remix qu'ils ont fait pour Noah and the Whale. Je me suis un peu intéressé à leurs productions personnelles, pas de quoi se rouler par terre, mais au milieu de tracks très dispensables, j'ai trouvé When You Talk, qui pour le coup fonctionne très bien, tout aussi gracieux que leurs remixes.


Noah and the Whale - Blue Skies (the Twelves remix)

The Twelves - When You Talk

mardi 25 août 2009

The Girls Can Hear Us! + The Sound Of Arrows




Il y a des moments où l'on n'a pas forcément envie d'entendre des chefs-d'oeuvre, mais seulement des morceaux qui aideront à passer la journée et dureront le temps qu'ils auront encore du goût.

The Girls Can Hear Us! viennent du Canada. Ils sont un peu barrés, et produisent sur All I Know une electro-disco un peu épique avec des vocaux qui ressemblent aux sons qu'on faisait enfant quand on voulait imiter la voix d'un robot de dessin animé. C'est débile, mais jouissif.



The Sound Of Arrows est un duo de Stockholm. Into the Clouds est bien gaulé, dans le style hymne adolescent (et la voix blanche qui va avec), des "nothing can stop us", des "forever" etc...Et derrière une jolie montée, qui se termine en une espèce de bataille de lasers (en tout cas c'est comme ça que je l'entends) du meilleur effet. Cool.

Flash back

Trouvée sur ffffound.com

Quand j'ai trouvé cette photo, j'ai tout de suite été replongé dans mes très jeunes années, mon frère rentrait des States et était devenu super Ricain, il jouait au foot U.S, il portait des caps, il y avait des fanions des équipes de foot U.S sur tout le mur de sa chambre, portait des kicks, une varsity jacket et co... En gros la caricature du B boy blanc qui rentre des States ! En effait, je devais être en CM1 quand il m'a fait découvrir ces groupes : Beastie Boys, Run DMC, De la soul, Arrested Development, Dr Dre, Common (un peu plus tard), etc... Et bizarrement j'écoute toujours plus ou moins ce type de musique.

dimanche 23 août 2009

Andreas Feininger

Andreas Feininger a fait quelques unes de mes photos préférées de New York. Il a commencé comme architecte, a travaillé avec Le Corbusier, avant de se consacrer avec un succès certain à la photo, travaillant pendant de nombreuses années avec Life. Il était le fils du peintre Lyonel Feininger.







Modern Classics: Teenage Fanclub


Ce groupe a failli me faire péter les cordes vocales. A chanter en voiture, sous la douche, tout seul, surtout, tout seul.
Vite débarassées de leurs oripeaux noisy pop qui en cachaient la beauté classique à leur début, leurs chansons pop millésimées, sous le haut patronnage de Big Star, des Beatles, des Byrds, des Beach Boys, arrivent à ressusciter l'âge d'or sans que cela sente jamais la naphtaline et le nostalgisme crapoteux.

Le TFC, c'est un groupe d'artisans appliqués, qui n'a jamais prétendu qu'il allait sauver le rock ou le monde. Des Ecossais, pas des va-de-la-gueule londoniens aux yeux rivés sur la bourse des valeurs NME.
Bandwagonesque, Grand Prix, et Songs from Northern Britain , trois albums classiques, qui seront suivis de quelques autres, tous dédiés au culte du songwriting pop, aux guitares carillonnantes, aux harmonies vocales.
J'en ai bavé pour choisir ces deux morceaux, raccourci forcément imparfait de leur univers, mais qui rendent compte de leur expertise à écrire des morceaux qui sont de vrais dangers pour votre entourage, lassé de vous entendre beugler leurs refrains avec un sourire idiot collé au visage.
Teenage Fanclub - Don't Look Back (extrait de Grand Prix)



Teenage Fanclub - Ain't That Enough (extrait de Songs from Northern Britain)

vendredi 21 août 2009

Gary Winogrand

He's the man. Un de mes photographes préférés, l'as du portrait de rue, inspiré par Walker Evans et Robert Frank. Il se dégage une énergie de ces clichés qui donne envie de se plonger dans ces grouillantes 60's.





jeudi 20 août 2009

It was acceptable in the 90's




On commence par les nouveaux The Pain of Being Pure At Heart. Comme si leur nom cucul ne suffisait pas, le titre de la chanson est "Plus haut que les étoiles" (Higher than the Stars). Non mais franchement. On ajoute à ça une voix timide de jeune homme sensible qui ferait passer les oisillons de l'époque Sarah Records pour des rednecks stéroïdés. Et pourtant, cet indie-rock pour les années 00 fonctionne, grâce surtout à une mélodie bien troussée, qui fait penser aux regrettés Field Mice (voir la photo ridicule au-dessus).


Calvin Harris ne m'avait jusque là pas vraiment ému aux larmes. Pas mal, sans plus. Un peu trop malin pour être honnête. De toute façon quand on n'aime pas, on trouve toujours de bonnes raisons, pas vrai?
Et le titre bien racoleur qu'il avait pondu avec Dizzee Rascal ne m'avait pas fait changer d'avis.
Son deuxième album vient de sortir, et de ce que j'en ai entendu, je suis plutôt agréablement surpris. Je commençais à me sentir barbouillé après l'intro de The Rain, rapport à son affligeant saxophone (l'instrument du diable qui refait d'ailleurs une apparition un peu plus tard dans le titre), mais, même si Harris ne sait toujours pas écrire un couplet, le refrain est tout à fait réussi.
Ah oui, et j'aime bien Flashback, avec son piano house, et son refrain (décidemment), qui a l'immense avantage de ne pas être chanté par Harris. Je serais en train de changer d'avis que ça ne m'étonnerait pas.

mardi 18 août 2009

Casiokids & Dappled Cities


Photo: Pavla Kopecna

les Casiokids sortent ces jours-ci leur nouveau single: finnbikkjen!
Il est chanté comme d'habitude en norvégien, leur langue maternelle. Autant dire qu'on n'y comprend que pouic, même s'il m'a semblé reconnaître le mot "chocolat" et d'autres plus bizarres que je ne peux pas répéter mais qui doivent être le fruit de mon imagination tordue.
En dehors de ces considérations linguistiques, j'aime beaucoup, avec ces voix de tête, ce (faux?) marimba rigolo, cette grosse basse synthétique, et ce rythme sautillant.


Dans un genre bien différent, Dappled Cities est un groupe australien pas tout neuf, qui sur Answer is Zero, a trouvé au fond de son sac ce genre de chanson après laquelle certains courent toujours. Rythme martial, synthétiseurs mélancoliques, voix suave et mélodie définitive, j'applaudis des deux mains. Autant dire que le reste de leur matériel n'est pas de la même eau, ce qui aurait été étonnant, et ce qui m'évite le ridicule de crier encore au génie. Doublement merci les gars.

Bears



















by Amy Stein


by Ryan McGinley


J'ai toujours aimé les ours, j'ai même eu une collection de teddy bears quand j'étais petite, j'étais du genre à leur faire classe et plus m'éclater avec eux qu'avec des poupées (qui m'ont toujours fait flipper)... J'ai pu sauver des déménagements mon plus viel ami, Monsieur Ours qui me suit depuis plus de 20 ans maintenant. Il pue, il est troué partout à cause de mes 2 chiens Elvis et Prosper, il n'est même plus blanc, il est plat comme une crèpe, mais c'est mon Monsieur Ours !